chroniques (en)caustiques

chroniques (en)caustiques

- KAFKAÏEN . 14-01-11

 

A l’heure où les oiseaux tombent par milliers en Arkansas, en Suède ou en Louisiane (n’y voyez aucunement l’œuvre du malin, c’est scientifiquement expliqué:  http://www.sudouest.fr/2011/01/07/le-faux-mystere-des-oiseaux-morts-284013-736.php. Moralité: y sont cons ces oiseaux), il m’a semblé bon de commencer cette année sur le thème du surréalisme, qui, si l’on n’y prend garde, risque d’envahir peu à peu notre bon vieux train-train quotidien.

 

J’en attribuerais peut-être la palme à une banque en ligne qui a mis la barre très haut suite à notre déménagement. Ils m’ont envoyé un courrier à mon ancienne adresse  pour me confirmer qu’ils avaient bien noté mon changement d’adresse et qu’ils me renverraient ce même courrier à ma nouvelle adresse…Pour être sûr... Sachant que ce changement d’adresse m’avait déjà été confirmé par internet...et que le compte est quasiment vide (ce n’est pas tout d’être mère au foyer…).

 

Dans le genre surréaliste, nous avons également la pochette de l’album « Robots après tout » de Philippe Katerine, qui a eut droit à un méchant « C’est quoi ce truc ?!!! » de la part de Princesse Fafa. A savoir, on voit sur l’album, Philippe Katerine, et quelques acolytes, en slip blanc et maillot rose moulant (très…voir trop). Explication  à ma progéniture inculte: « Et bien, comme tu vois, c’est un type qui chante un petit peu n’importe quoi, avec un slip, et en plus c’est sympa et ça marche !... » Elle a son air de pas convaincue. Allez lui expliquer, vous, Philippe Katerine… J’adooore.

 

Et puis allons faire un tour dans le monde merveilleux des messages électroniques. J’essaie de téléphoner à la poste. Après une attente d’un bon quart d’heure, j’ai enfin une voix bien humaine au bout du fil. Joie de courte durée, la conversation est interrompue par un droïde: « veuillez laisser votre message ou tapez 0 pour de l’aide ». N’ayant aucun message à lui laisser (nos mères nous le disent assez: «on ne parle pas aux inconnus »), je tape 0 sans trop y croire. La voix pénible continue: « touche non valide. Un conseillé va vous répondre… ». J’attends…................. « Il n’y a aucun conseillé en ce moment. Veuillez composer ce nouveau numéro… ». Je compose…L’autre pénible reprend et conclue: « ce numéro est non valide. » ???!!!...Sans commentaire.

 

Dans la série conversation étranges, j’en capte parfois certaines émises par mes mômes, assez jolies: « Non (les conversations commencent souvent ainsi), ça c’est MON océan. Toi, tu te prends un autre océan ! ». Ferme et sans concession. En fait, j’imagine la même conversation entre Barak Obama  et David Cameron… Surréaliste…quoique…

 

Et puis, pour finir, j’ai également droit à des journées surréalistes.

Commencez par faire exploser au sol, par Lili-Puce (en larme, la pauvre, sauf que ce n’est pas sa faute), votre tout nouveau flacon de désinfectant au calendula que vous veniez de racheter parce que le dernier, tout neuf aussi, venait déjà de se briser  quelques jours auparavant. Moralité: il faut arrêter de poser des flacons neufs au bord du lavabo lorsqu’on a de jeunes enfants (on vient d’emménager, on ne maitrise pas encore tout à fait les lieux et l’espace).

Continuez en explosant, une nouvelle fois, par Lili-Puce (encore plus en larme, mais ce n’est toujours presque pas sa faute), le bocal à poisson rouge que vous veniez tout juste d’astiquer (car ayant contenu un lotus qui n’a pas survécu au déménagement. En même temps, le lotus n’est définitivement pas une plante d’intérieur: on vous l’a offert dans un bocal de 15 cm², sauf que la notice explique qu’incessamment sous peu, il faudra le déplacer dans 1 mètre cube !!! On a tous 1 mètres cube sous la main !!!). Bon, en même temps, on n’avait pas non plus de poissons rouges…

Finissez la journée sur un cri absolument terrible de Lili-puce (ce n’est décidément pas son jour), qui vient de se coincer la peau des cuisses (les deux) entre la lunette des toilettes et la faïence ! Elle a deux bleus carrément monstrueux, elle est carrément inconsolable. Même avec la pommade, les câlins, son dessin animé préféré…Heureusement, c’est la période de Noël : j’ai fini par l’anesthésiée à grand coup de chocolat !...Les journées qui chantent…

 

Allez, méthode Coué : Bonne Année !!!

 

 

Vision surréaliste: une Barbie dévorée par un monstre marin en herbe…ou Lili-puce qui joue candidement dans son bain…

 

 

 

...On ne le dira jamais assez...

 



14/01/2011
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